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Libération

Rennes, des bas et des bas

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publié le 18 novembre 2002 à 1h48

Rennes correspondance

Même si les jeux ne sont pas encore faits, rien ne va plus du côté du Stade rennais. Le club breton se retrouve plus que jamais reléguable avec seulement dix points après la quinzième journée de championnat et un 0-0 désespérant samedi face au Havre. Un constat d'impuissance particulièrement critique après quatre matchs consécutifs sans inscrire le moindre but.

Mais la crise ne date pas d'aujourd'hui. Depuis que l'homme d'affaires François Pinault est venu prendre les rênes du Stade rennais ­ voilà quatre saisons et autant d'entraîneurs ­, le club n'a pratiquement pas cessé de se débattre dans le bas du tableau. «C'est dans les murs...», lâche un fidèle observateur du Stade rennais en guise d'explication.

Millions. Le club n'aura pourtant jamais disposé d'autant de moyens que ces quatre dernières années. Les euros investis par dizaines de millions, les recrutements à la pelle, un centre d'entraînement flambant neuf, un stade entièrement rénové et agrandi dans l'optique des plus hautes compétitions...

On se perd en conjectures sur les raisons d'un malaise aussi profond. Venu de Lille mi-octobre remplacer Philippe Bergeroo, Vahid Halilhodzic dressait, dès son premier entraînement, un tableau de l'équipe à la fois lucide et peu reluisant. «Physiquement, c'est pas terrible, tactiquement et psychologiquement, n'en parlons pas», lâchait-il avec un franc-parler qui tranchait avec l'attentisme de ses prédécesseurs. Un mois plus tard, le coach bosniaque a revu son d