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Libération

Anelka-Santini avant France-Yougoslavie

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publié le 19 novembre 2002 à 1h49

C'est l'effet Anelka. Ou comment un rassemblement de l'équipe de France avant un match amical, aussi opportun mi-novembre ­ quand tout le monde déplore la surcharge des calendriers ­ que l'adhésion des îles Fidji à l'Union européenne, provoque à Clairefontaine un attroupement journalistique digne d'un stage pré-Coupe du monde.

Dimanche après-midi, Anelka avait été appelé en équipe de France pour la première fois de l'ère Santini, afin de pallier le forfait de Sidney Govou, à l'occasion du France-Yougoslavie, mercredi. Le soir, il «convoquait» quelques journalistes à Roissy : «Je refuse la sélection.» Pour des raisons que l'on retrouvait hier sur son site Internet : «J'ai vu monsieur Santini pour le derby la semaine dernière (entre son club Manchester City et Manchester United). Il m'avait demandé de montrer mon envie de reporter le maillot bleu, ce que j'ai essayé de faire depuis longtemps. Mais je n'ai pas ressenti la même envie de sa part. Il m'a donné des arguments qui ne m'ont pas, comment dire, convaincu. Il m'a expliqué qu'il ne m'avait pas sélectionné, parce qu'il me con naissait moins bien que certains autres joueurs (...). Je sens aujourd'hui que cet appel en sélection est un peu forcé, pas vraiment voulu, comme si j'étais une sorte de bouche-trou. Moi, j'ai besoin d'être apprécié et de me sentir vraiment désiré pour donner le meilleur de moi-même.»

Pour ne pas s'être entendu dire : «Nico, je t'aime, Nico, je te veux», l'ex-plus gros transfert du foot français, actuel