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Libération

Etats généraux, le grand remue-méninges

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Région par région, recueil des attentes du milieu sportif.
publié le 19 novembre 2002 à 1h49

Le sportif du samedi, du dimanche voire du milieu de semaine y songe rarement au moment des exercices : infime particule transpirante, il appartient à une galaxie connue sous le vocable de «mouvement sportif», dont des ministres de toute couleur tentent régulièrement d'identifier les pourtours. Dans les faits, cela donne, parmi beaucoup d'autres, la réunion du 5 novembre à la Cité des sciences de La Villette, à Paris : des dizaines de cadres, responsables ou simples membres de clubs sportifs, de fédérations et d'associations d'Ile-de-France, venus prendre connaissance des premiers rapports des états généraux du sport dans leur région. Promesse du candidat Chirac lors de la dernière campagne présidentielle, cette consultation à très grande échelle, et limitée à trois mois, a été lancée au niveau national le 16 septembre par Jean-François Lamour, l'ex-champion escrimeur et successeur de Marie-George Buffet, et d'Henri Sérandour, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Objectif officiel : «Rassembler toutes les forces vives du mouvement sportif en compagnie de ses partenaires institutionnels et économiques, afin d'analyser et de reconsidérer les principes et les règles qui ont porté le sport français depuis la relance essentielle des années 60.»

Vives attentes. Le 5 novembre, les Franciliens se sont ainsi intéressés aux réflexions recueillies depuis deux mois sur «la place du sport professionnel en France», «la fonction sociale et éducative du sport»,