Menu
Libération
Portrait

Merceron, ouvreur d'horizons

Article réservé aux abonnés
publié le 23 novembre 2002 à 1h52

Une semaine après un match nul décevant face à la Nouvelle-Zélande, eu égard au volume de jeu déployé par les Bleus, la frustration première de l'encadrement du XV de France a fait place à un sentiment plus nuancé. «Nous avons péché au niveau de la finition, remarque l'entraîneur Bernard Laporte, mais nous préférons quand même cela à une absence totale d'occasions. A nous de continuer à travailler, notamment la technique individuelle. Lorsqu'il y a déficience de ce côté-là, le risque est grand de tomber dans un jeu trop restrictif, comme cela a été le cas parfois contre les Blacks. A certains moments, nous sommes repassés par le milieu du terrain, alors qu'il y avait surnombre à l'extérieur. A d'autres, nous avons insisté sur les extérieurs, alors qu'il fallait au contraire essayer de pénétrer au milieu. Il faut gommer ces défauts et travailler simplement.»

Pour ce faire, deux Montferrandais, l'ailier David Bory et l'ouvreur Gérald Merceron, ont été appelés, afin de jouer le rôle d'effaceur. Au détriment du Toulousain Cédric Heymans ­ «qui n'a nullement démérité», s'empresse de préciser Bernard Laporte ­ et de l'Agenais François Gelez, artilleur malheureux sur les deux dernières pénalités (décisives) offertes à son équipe durant les arrêts de jeu. «Personne ne tient rigueur à François Gelez de sa fin de match difficile, précise le manager Jo Maso. Mais à 23 ans et quatre sélections seulement, il a encore besoin de progresser dans sa capacité à maintenir une alternance de jeu