France-Canada : 35-3 (13-0)

Pour la France : 4 essais : Bory (15e), Traille (50e), Clerc (60e, 72e) ; 3 transformations : Merceron (15e, 50e), Traille (72e) ; 3 pénalités : Merceron (10e, 26e, 42e).

Pour le Canada : 1 pénalité : Ross (75e).

Pour la deuxième année consécutive, le XV de France aura donc franchi avec succès le test représenté par cette tournée fractionnée qui permet à quelques cadors nordistes d'affronter les nations majeures de l'hémisphère sud. Le Canada constituant un cas particulier, puisque n'appartenant à aucune de ces deux catégories. D'où le regret légitime de n'avoir pas vu les Bleus, en troisième semaine, se mesurer aux champions du monde australiens plutôt que d'aller batifoler avec les cousins éloignés. Même s'il y a toujours des enseignements intéressants à tirer de ce type de confrontations a priori déséquilibrées. Ne serait-ce que parce qu'elles sont assimilables à des matchs de poule de Coupe du monde, dont l'expérience a montré qu'ils étaient souvent difficiles à négocier.

Rigueur. Comme l'an passé à la même époque face aux îles Fidji, les Bleus ont ainsi fait preuve de rigueur au moment de défier un adversaire à ne surtout pas sous-estimer (le Canada a battu une fois la France, en 1994) eu égard à ses dernières sorties. «C'est la preuve que, si, par le passé, nous avons connu parfois des sélections brillantes, capables de grands exploits ponctuels, nous possédons aujourd'hui une véritable équipe», en conclut le manager général Jo Maso. «Il y a deu