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Libération

Bercy, terre battante

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publié le 28 novembre 2002 à 1h55

«Gaston nous a encore fait un court incroyable. Quand on a tapé les premières bal-les sur le court central, c'était un bonheur. Un véritable billard.» Guy Forget ne pouvait rendre un plus bel hommage au travail de Gaston Cloup, le responsable des courts à la Fédération française de tennis et à sa douzaine de spécialistes de la terre battue. Avec l'équipe du Palais omnisports de Paris-Bercy (POPB), ils ont construit en moins d'une semaine les deux courts (le central et un court annexe pour l'entraînement) qui seront, en fin de semaine, le théâtre de la finale de la Coupe Davis. Cette surface, peu habituelle dans un stade couvert, s'est imposée assez rapidement à Guy Forget et à ses joueurs dont la majorité souhaitait s'exprimer sur terre battue. C'est aussi celle des internationaux de France, ce qui ne manque pas de souligner la symbolique de cette finale de Coupe Davis. Le capitaine a toutefois relativisé ce choix, en soulignant : «les Russes ont un palmarès éloquent. Ils sont capables de nous battre à la régulière sur toute surface.»

Au lendemain de la demi-finale remportée par la France face aux Etats-Unis, la ville de Paris s'est portée candidate à l'organisation de la finale qui n'a plus eu lieu dans la capitale depuis près de soixante-dix ans (1). Quelques dates ont été aussitôt bloquées auprès du Palais omnisports de Bercy. Malgré le planning très chargé de la salle parisienne à cette époque de l'année, le dernier week-end de novembre était libre après l'annulation des