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Libération

Le savoir-faire Forget

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publié le 29 novembre 2002 à 1h55

Guy Forget, capitaine de l'équipe de France, a finalement choisi un gamin de 20 ans, Paul-Henri Mathieu, novice en Coupe Davis, pour être le deuxième joueur de simple, derrière Sébastien Grosjean, à l'occasion, aujourd'hui à 13 heures, de la finale contre la Russie (au POPB à Paris). Le tirage au sort, effectué hier à l'hôtel de ville de Paris, a même désigné le jeunot pour démarrer contre Marat Safin. Ensuite, Sébastien Grosjean en découdra avec Yevgeny Kafelnikov. Le double sera composé de Fabrice Santoro et Nicolas Escudé.

Le pari jeune. Lancer Paul-Henri Mathieu, «non ce n'est pas un pari, s'est défendu Guy Forget. C'est un choix qui s'imposait». Un choix contraint peut-être. Derrière Sébastien Grosjean, incontestable numéro 1 français, l'incertitude régnait depuis deux semaines concernant la place de n° 2. Avec trois joueurs dans la balance. Favori logique : Arnaud Clément. Pour son expérience en Coupe Davis. Pour son côté pitbull, qui ne lâche rien, plus solide que génial mais capable, sur terre battue, d'entraîner n'importe qui dans un marathon en cinq sets. Outsider : Paul-Henri Mathieu, déjà candidat lors de la demi-finale à Roland-Garros contre les Etats-Unis, mais auquel Forget avait finalement préféré Clément. Pour lui, sa formidable progression (lire ci-contre), ses deux victoires consécutives en tournoi (les deux premières de sa carrière), à Moscou (où il a battu Safin en demi-finale) puis à Lyon. Contre lui, son inexpérience et sa blessure aux abdominaux la vei