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Libération

Une coupe a prendre

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publié le 30 novembre 2002 à 1h57

Un partout entre la France et la Russie après la première journée de la finale de la Coupe Davis, c'était prévisible. «Nous pensions que nous en serions là après les deux premiers simples», a commenté Shamil Tarpishev, le capitaine russe. «C'était le scénario que l'on pouvait prévoir, lui a répondu Guy Forget. Même si à un moment du match de Mathieu contre Safin, je me suis dit : "Pourquoi pas ?" Mais 2-0 pour nous, cela aurait été trop beau.» La défaite de Paul-Henri Mathieu face à Marat Safin a relevé de la logique. La raclée infligée par Grosjean à Kafelnikov est plus surprenante, en raison de la rudesse du score (6-0 au troisième set) et de l'attitude du Russe, qui a sombré peu à peu, physiquement absent et son légendaire esprit de révolte en berne. Le tout dans un POPB de Bercy pas vraiment chaud bouillant. Et devant une délégation russe qui faisait penser au casting pour un remake des Tontons flingueurs.

Satisfaction. Paul-Henri Mathieu n'a jamais vraiment eu la maîtrise de son premier match de Coupe Davis. Face à Marat Safin, no 3 mondial, l'Alsacien n'a toutefois pas démérité pour une entrée en matière aussi relevée. Et s'il a concédé le premier point de cette finale en s'inclinant en quatre manches (4-6, 6-3, 1-6, 4-6), il a au moins la satisfaction de ne pas être passé au travers de cette grande première pour lui.

A leur entrée sur une terre battue inédite à Bercy, les deux hommes avaient des supporters de choix. Le retraité Boris Eltsine, ancien président de Russie,