La courte victoire mardi dernier face au Boavista (2-1) en 16e de finale aller de la Coupe de l'UEFA n'a été qu'un intermède dans la spirale de la défaite du PSG. Samedi, pour la 17e journée de Ligue 1, la formation parisienne, inexistante, s'est inclinée 3-1 à Monaco, après avoir pourtant ouvert le score par sa star Ronaldhino à la demi-heure de jeu. Ronaldhino, de plus en plus en délicatesse avec son entraîneur-manager, Luis Fernandez, et qui a envie d'aller jouer sous des cieux plus cléments.
«Sur le même bateau». Mais, après cette quatrième défaite en cinq matchs de L1, c'est Fernandez qui risque fort d'être prié d'aller voir ailleurs. Les sept mois qui lui restent à effectuer pour remplir son contrat (signé en septem bre 2000) vont peut-être se transformer en indemnités de licenciement. Après le match, interrogé sur son avenir au PSG, Fernandez a botté en touche : «Je me sens bien, je ne suis pas du tout inquiet. J'essaie de faire le mieux possible avec mes joueurs. On essaie de composer et de trouver des solutions. On ne les a pas trouvées contre Monaco, mais joueurs, entraîneurs et dirigeants sont tous sur le même bateau. Je suis actuellement l'entraîneur du PSG et fier de l'être. La sellette, c'est pour tous les entraîneurs qui perdent. Il me faut trouver les mots utiles pour bien préparer le prochain match, a-t-il ajouté. Je vais prendre le temps de la réflexion pour analyser. Mais nous devons faire bloc et être encore plus soudés et unis.»
Le sort de Luis Fernandez,