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Libération

PSG marque, Fernandez aussi

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publié le 5 décembre 2002 à 2h01

Ce devait être l'ultime match de Fernandez sur le banc parisien. Ce fut un joli coup. A double titre : d'abord, parce que le PSG a remporté, hier contre Lyon, sa première victoire en six rencontres de championnat au terme d'une de ces rencontres fastidieuses dont Paris possède le secret (2-0). Ensuite, parce que l'appel de Luis au plébiscite a été entendu. Au-delà de ses espérances. Et le coach à la sucette n'a pas manqué de préciser que les supporters du PSG avaient scandé son nom «pendant tout le match».

Entre les nombreuses banderoles de soutien («Révoltez-vous pour nous, pour Luis... ou méfiez-vous» ; «Luis est à nous, Perpère on s'en fout» ; «PSG = Luis») et les clameurs en faveur de leur coach favori, les virages du parc des Princes n'ont pas ménagé leur appui. Lâché par ses dirigeants, présumé au bord du licenciement, Fernandez a pu constater que son crédit dans les tribunes n'a été que modérément entamé par deux ans de résultats mitigés.

Quant au match entre le technicien parisien et son président, Laurent Perpère, entamé en début de semaine par voie de presse, il se conclut ­ provisoirement ­ par une victoire du premier : 1-0. Ce qui permettait à celui-ci de surjouer, à la sortie des vestiaires, sur la fibre affective : «Ce club, je l'aime, je le sens. Je resterai à vie, tant qu'on voudra de moi.»

Nulle amélioration, pourtant, dans le jeu parisien. Le PSG, qui présentait une équipe proche de celle qui avait atomisé l'OM (3-0) avant d'enchaîner cinq rencontres sans vict