Menu
Libération

PSG : trêve entre Fernandezet Perpère

Article réservé aux abonnés
publié le 6 décembre 2002 à 2h01

C'est sans doute le dossier le plus délicat qu'ait eu à gérer Laurent Perpère depuis son accession à la tête du club parisien, il y a quatre ans. Après avoir évoqué, en début de semaine, un «problème de coaching» après cinq rencontres catastrophiques (quatre défaites, un nul) et laissé planer la menace d'un limogeage de son entraîneur-manager Luis Fernandez, le président délégué du PSG s'est livré à un difficile exercice, hier, lors de la présentation du partenariat avec un constructeur automobile suédois. «Pour l'heure, Luis Fernandez est l'entraîneur du PSG», a déclaré Laurent Perpère au lendemain de la victoire parisienne (2-0) sur Lyon. Une promesse qui, selon les us et coutumes en vigueur dans le football, n'engage pas vraiment son auteur. D'autant que celui-ci y a apporté des conditions pour le moins draconiennes. «Il ne sera pas démissionné s'il respecte certains critères. Un, les résultats : le PSG a un objectif précis (au minimum, une place en Ligue des champions, et un bon parcours en UEFA) qui doit être respecté. Deux, l'image du club : savoir défendre et fortifier son image. Et trois, la valorisation des actifs du club. Tout doit être mis en oeuvre pour que les joueurs jouent et se sentent bien au PSG. Ronaldinho fait partie de ces critères. Si ces trois critères n'étaient pas respectés, je trancherais sans états d'âme, c'est-à-dire que Luis Fernandez devra quitter le club.»

Traduction : en cas de nouveau revers, de nouveau coup de sang antiarbitral ou encore de b