Après deux premières journées disputées en octobre, la Coupe d'Europe est de retour durant deux week-ends ; occasion pour les clubs engagés d'affronter le même adversaire à huit jours d'intervalle.

Cette saison présente pour le rugby français un intérêt particulier, puisque, pour la première fois depuis que la compétition existe, les six représentants du Top 16 sont à même de se qualifier pour les quarts de finale. Quatre d'entre eux (Béziers, Bourgoin, Toulouse et Biarritz), totalisant deux victoires, caracolent même en tête de leur poule, alors que les deux autres (Perpignan et Montferrand), défaits à l'extérieur mais vainqueurs à domicile, peuvent encore espérer se hisser au premier rang de leur poule ou se contenter de l'une des deux places en quart réservées aux meilleurs deuxièmes des poules de la première phase. A condition, bien sûr, de ne plus se permettre le moindre faux pas.

Bénéfice. La tâche se révélant plus simple pour les Vulcans de l'ASM, qui reçoivent les Irlandais du Leinster au stade Michelin, que pour les Catalans de l'USAP, en déplacement périlleux à Gloucester, actuel leader du championnat anglais. «Quel que soit le résultat, il ne pourra être que bénéfique», remarque néanmoins l'entraîneur Olivier Saïsset, qui compte sur ces matchs aller-retour pour ressouder un groupe fragilisé par quatre défaites d'affilée.

Béziers n'est pas mieux loti, qui accueille le double champion d'Europe en titre, Leicester, pourtant en plein doute après un début de championnat c