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Libération

Marcel Calvat entre en piste

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Première apparition du président de la FFS depuis son élection.
publié le 14 décembre 2002 à 2h09

Val-d'Isère envoyé spécial

Personne n'avait entendu parler de Marcel Calvat avant son élection surprise, la semaine dernière, à la tête de la Fédération française de ski (FFS). C'est donc à Val-d'Isère, à l'occasion du 47e Critérium de la première neige, que le nouveau président du ski français est venu se faire connaître. Une épreuve de la Coupe du Monde qui tombe à pic pour s'offrir un baptême du feu.

Troisième homme. A 59 ans, cet Isérois, ancien coureur de niveau régional et moniteur de ski, se retrouve à la tête d'une fédération qui a vécu dans la tourmente depuis plusieurs mois. Elu, à l'avantage d'une voix et grâce à la lutte que se sont livrés Jean Béranger, le président sortant et sorti, et Bernard Chevallier, destitué pour malversations il y a quelques mois, Calvat est devenu le troisième homme, soucieux maintenant de ressouder la «grande famille» du ski et de lui redonner un peu de sa sérénité, d'autant que les résultats des tricolores justifient une certaine euphorie. Calvat affirme n'avoir jamais fait acte de candidature au poste suprême. Il reconnaît toutefois que c'est à Tignes, lors du rassemblement des équipes de France de ski alpin au début du mois d'octobre, qu'il a émis le souhait de voir émerger un troisième candidat, tant les divergences entre Chevallier et Béranger risquaient de les conduire dans l'impasse. Pour Calvat, le président idéal était Michel Vion, l'ancien directeur technique national du ski alpin, récemment élu au comité directeur. Mais, très