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Libération

Montillet brûle les planches

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publié le 14 décembre 2002 à 2h09

Val-d'Isère envoyé spécial

Elle est rouge. Des efforts qu'elle vient de produire. De plaisir aussi. Dans l'aire d'arrivée du super-G de Val-d'Isère, Carole Montillet irradie de bonheur. Partie avec le dossard 23, la Française sait que la course n'est pas terminée mais qu'elle vient de frapper un grand coup. Et qu'elle est difficile à battre quand elle skie comme elle vient de le faire sur les 1 985 mètres de la piste G (pour les soeurs Goitschel) de Val-d'Isère. Le temps de défaire ses chaussures, d'enfiler un blouson sur sa combinaison, de confier son casque et ses gants à un membre de l'équipe de France, Montillet peut revenir dans la lumière. L'Italienne Daniela Ceccarelli, la championne olympique de super-G échoue à 23 centièmes de la Française et décale d'une place les Autrichiennes Michaela Dorfmeister et Renate Goetschl.

Facilité. Après s'être imposée en descente à Lake Louise la semaine dernière et s'être fait remarquer sur trois podiums (en autant de course) lors des épreuves canadiennes, Carole Montillet réalise l'un de ses rêves. Elle s'impose devant son public. Avec la même facilité apparente que celle montrée lors de sa descente olympique victorieuse à Salt Lake City, en février. Peut-être parce qu'elle a appliqué la même méthode. «C'est sûr que ma victoire aux Jeux a débloqué quelque chose. Pendant des années, mes entraîneurs m'ont affirmé que si j'arrivais à skier en course comme aux entraînements, je serais dure à battre. A Salt Lake j'y suis parvenue. Et si j'