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Libération

Deux clubs en suspens

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publié le 19 décembre 2002 à 2h12

Avec Paris-Saint-Germain-Bordeaux, un duel de milieu de tableau, le parc des Princes abritera ce soir le coup d'envoi de la 20e journée de L1, la dernière avant la trêve hivernale. L'enceinte parisienne sera peut-être également le théâtre de la dernière apparition des deux entraîneurs sous leurs couleurs actuelles, tant Luis Fernandez est près de la porte de sortie du PSG et Elie Baup peu en grâce auprès de l'actionnaire majoritaire des Girondins.

Au lendemain de la défaite face à Rennes (1-0) dimanche dernier, la septième en onze rencontres toutes compétitions confondues, Fernandez déclarait au micro de RMC-Info : «Je souhaite gagner contre Bordeaux, partir en vacances et faire une bonne deuxième partie de championnat. On peut tous ensemble, président, joueurs, supporters. Des changements d'un côté comme de l'autre n'apporteraient rien. Le plus important dans un club, c'est d'être solidaire, maintenir le cap et être ensemble. On n'est qu'à sept points du premier. Si on bat Bordeaux et que je suis toujours là, on peut revenir à tous moments dans les premières places.»

Camouflet. Cet optimisme d'un homme accroché plus que jamais au banc du PSG sur lequel il va s'asseoir ce soir pour la 220e fois est de moins en moins partagé par les dirigeants du club parisien, pour qui la dixième place à mi-parcours est un trop cinglant camouflet. «Un point sera fait après le match de Bordeaux, déclarait dimanche le président Laurent Perpère. S'il y a des décisions à prendre, on les prendra.»