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Libération

Aubert accuse plusieurs clubs de blanchiment.

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publié le 27 décembre 2002 à 2h16

FOOT. Le député-maire (UMP-DL) de Laval (Mayenne), François d'Aubert, qui préside la mission parlementaire sur le blanchiment de l'argent sale en France, souhaite l'adoption de dispositions législatives contre le blanchiment au sein des clubs de football professionnel. «On a besoin d'une loi pour lutter contre le blanchiment d'argent sale, qui concerne l'immobilier, le tourisme mais de plus en plus le sport professionnel», a-t-il déclaré hier à l'AFP. Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, qui dit avoir été élu «sur un programme qui place au premier plan l'éthique et la morale», est «favorable à toute initiative législative» renforçant le contrôle des clubs.

Dans un entretien au site Internet sports.fr, François d'Aubert revenait sur le cas de l'AS Monaco qui a renoncé (après le veto princier) à faire entrer dans son capital la société russe Fedcominvest, liée à la «mafia» (Libération des 20-21 décembre). Selon le président de la mission parlementaire sur le blanchiment, «la principauté a l'habitude des sponsors douteux. (...) Dans les années 90, ils avaient un sponsor qui était la Tamoil. Or, cette société italienne était à l'époque liée à un certain Fiorini, un monsieur très proche de la mafia italienne...». Pour le député, l'AS Monaco n'est pas un cas isolé : «J'ai eu connaissance de financiers d'origine camerounaise, des brasseurs, qui ont approché un club de l'ouest (Laval, ndlr) pour blanchir de l'argent et, n'ayant pas réussi à l'ac