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Libération
Interview

«Je suis inquiet pour les clubs formateurs»

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publié le 18 janvier 2003 à 21h52

Vendredi, lors de ses voeux à la presse, Jean-François Lamour a exprimé ses inquiétudes à la suite de l'arrêt Malaja. Pour Libération, il insiste sur l'importance de traiter le problème au niveau européen.

Pour beaucoup d'acteurs du mouvement sportif, l'arrêt du Conseil d'Etat met en péril le système de formation. Pensez-vous que la formation «à la française» soit menacée ?

Il faut rester attentif à un équilibre que l'arrêt du Conseil d'Etat, qu'il ne m'appartient pas de commenter, peut, aux yeux de certains, fragiliser. Notre système de formation est l'un des meilleurs au monde. Je comprends l'inquiétude des clubs formateurs, je suis également inquiet pour les structures de préformation mises en place par la Fédération française de football. Il ne faudrait pas que les efforts conjoints de la fédération, délégataire de service public, et des clubs professionnels, souvent aidés financièrement dans ce domaine par les collectivités locales, soient remis en cause par un tel arrêt. A l'aune d'une telle décision, il me paraît indispensable d'arriver à coordonner nos efforts au niveau européen.

Les présidents de club ne vont pas rater l'occasion de pousser à la roue d'une réforme du mode de rémunération des sportifs, notamment la réduction des charges patronales.

Si je crois indispensable de permettre certaines évolutions du sport professionnel, dès lors que les principes d'unité et de solidarité sont maintenus, notamment pour accroître la compétitivité des clubs, j'ai confirmé mon hos