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Sur les courts, l'ombre du dopage

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A Melbourne, les joueurs doivent être soumis à des tests sanguins.
publié le 20 janvier 2003 à 21h54

Melbourne correspondance

Les instances du tennis international ont beau y faire, elles n'arrivent pas à enterrer définitivement les soupçons, les malentendus concernant le dopage dans leur sport. L'ITF (Fédération internationale de tennis), l'ATP et la WTA (qui gèrent les circuits pro hommes et femmes) ont pourtant servi fort. Pour la première fois, des joueurs devaient être soumis à des tests sanguins de dépistage de l'EPO à Melbourne pendant l'Open d'Australie. Les contrôles antidopage effectués hors compétition seront doublés cette saison, et les tests pratiqués pendant les tournois augmenteront de 20 %. «Tous les joueurs peuvent être contrôlés partout, 24 heures sur 24, affirme Deborah Jevans, responsable du programme antidopage de l'ITF. Si des joueurs se dopent, nous les trouverons.» Ces mesures viennent compléter les programmes déjà en place. 2 000 contrôles antidopage ont eu lieu en 2002. Les 20 premières joueuses ont été contrôlées en moyenne 4 à 5 fois ; les 20 premiers hommes, 6 à 7 fois. Les premiers tests (urinaires) de dépistage de l'EPO ont été effectués lors des demi-finales et de la finale de la Coupe Davis, en France, en accord avec les autorités de dépistage françaises.

Scepticisme. Les résultats sont maigres. Aucune joueuse suspendue, sept joueurs sanctionnés, assez légèrement, ces dernières années. «Les joueurs sont fiers de pratiquer un sport qui n'a connu que très peu de cas de dopage», revendique Jevans. Pas tous. «Dire qu'aujourd'hui le tennis est clea