Menu
Libération
Interview

«Le groupe prend vie et se fait plaisir»

Article réservé aux abonnés
publié le 25 janvier 2003 à 22h00

Marseille, envoyé spécial.

Affiche des seizièmes de finale de la Coupe de France samedi, la rencontre PSG-OM est à nouveau classée à hauts risques. Deux mille policiers et gendarmes mobiles seront dans et aux alentours du parc des Princes. La dernière confrontation entre Marseille et Paris, le 26 octobre, s'était soldée par une soixantaine d'arrestations, mais aussi par le plus sérieux revers marseillais de la saison (3-0). Depuis cette rencontre, le PSG s'enfonce inexorablement, alors que l'OM a renoué avec les premières places du classement. Le président marseillais, Christophe Bouchet, évoque le redressement de son équipe.

L'OM a-t-il les moyens de se maintenir aux avant-postes ?

Alain Perrin (l'entraîneur, ndlr) a respecté le tableau de marche qu'il s'était fixé. A la fin de l'année 2002, il était pile, à un iota près, sur le décompte de points qu'il s'était initialement fixé. Conscient des possibilités de son groupe, il savait qu'il était capable de se classer dans le premier quart du classement. Mais nous ne sommes pas nés de la dernière pluie : on sait que trois ou quatre groupes, comme Bordeaux, Lyon, Monaco ou le PSG, n'ont pas effectué le parcours qui aurait dû être le leur au regard de leurs effectifs, à la fois importants et de qualité.

Avez-vous révisé votre objectif initial : figurer dans les cinq premiers ?

Non. Nous avons pris le titre de champion d'automne (leader à la mi-saison, ndlr), mais il est inutile de se mettre une pression supplémentaire en visant les de