L'Etoile de Bessèges, c'est «la rentrée des classes», dit le jeune sprinter Jimmy Casper (FDJeux.com), rencontré lors d'un stage de préparation de son équipe, le mois dernier, à La Londe-les-Maures (Var). «En janvier 2002, j'avais fait le Tour du Qatar. Cela m'a fait l'effet d'un stage un peu plus exotique que les autres. Alors cette année j'ai demandé à Marc Madiot, notre directeur sportif, de refaire l'Etoile.»
Rachat. Avec le Tour du Haut-Var, le Tour méditerranéen et surtout le Dauphiné libéré, l'Etoile de Bessèges reste l'une des rares courses françaises encore indépendantes. Bien des épreuves, liées autrefois aux différents quotidiens nationaux ou régionaux, ont disparu. Des Boucles de la Seine (l'Humanité) au grand prix du Midi libre, qui n'aura pas lieu cette année pour la première fois.
Le mouvement de concentration des organisateurs a en effet considérablement agrandi la corbeille d'Amaury Sport Organisation (ASO). Le propriétaire du Tour de France a ainsi racheté Paris-Nice à Laurent Fignon en 2002, totalisant désormais 70 jours de course par an, avec, pêle-mêle, le Tour de Picardie ou celui de l'Avenir, Paris-Roubaix ou encore Paris-Tours. Sans oublier les épreuves étrangères comme le Tour du Qatar. Quand Laurent Fignon jonglait en vain pour obtenir sponsors et télévisions, ASO a obtenu de France Télévisions et d'Eurosport une heure de direct par jour sur Paris-Nice.
Bien des directeurs sportifs déplorent cette con centration. «Ce n'est pas bon pour le cyclisme ce m