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Libération
Interview

«Le combiné appartient à une poignée de skieurs complets»

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publié le 6 février 2003 à 22h08

Championnats du monde. Combiné messieurs.

Descente à 10 heures. Slalom 1re manche à 13 heures, 2e à 15 heures.

La distribution de médailles reprend aujourd'hui aux Mondiaux de Saint-Moritz (Suisse), avec le combiné masculin. Deux favoris dans cette épreuve : l'Américain Bode Miller, qui court toujours après son premier titre, et le Norvégien Kjetil-Andre Aamodt, qui chasse le record de médailles mondiales. Champion du monde et olympique en titre, Aamodt possède déjà dix trophées, à égalité avec son compère Lasse Kjus, et compte bien, à l'issue de ses septièmes Mondiaux, égaler ou dépasser les onze médailles du Luxembourgeois Marc Girardelli. Le combiné fait le délice des skieurs polyvalents, capables de conjuguer la vitesse pure en descente et la technique en slalom. Maurice Adrait, entraîneur de l'équipe de France masculine, nous explique les caractéristiques de cette épreuve si particulière.

«Cette épreuve est mal perçue par les skieurs. Elle est moins noble à leurs yeux que les autres disciplines. Sauf qu'à la sortie, que ce soit aux Jeux olympiques ou aux championnats du monde, il peut y avoir une médaille à la clé. Le titre est moins prestigieux que les autres, mais il reste dans les tablettes. Regardez Michel Vion. Premier champion du monde de combiné en 1982, il a su bien utiliser sa médaille d'or.»

Stratégique. «Ceux qui s'inscrivent en combiné sont surtout bons en slalom. Mais l'Américain Bode Miller, les Norvégiens Kjetil-Andre Aamodt et Lasse Kjus ou l'Autrichien Mich