Menu
Libération

Pérec se replace dans les starting-blocks

Article réservé aux abonnés
publié le 6 février 2003 à 22h08

Coup de folie, coup de bluff ou coup de pub? Le retour annoncé de Marie-José Pérec à la compétition soulève des interrogations à la mesure de l'excitation entourant l'événement. Dans l'interview accordé hier à l'Equipe, la double championne olympique du 400 m et du 200 m à Atlanta se fixe un objectif ambitieux après vingt-sept mois d'absence : «Etre en finale» du 400 m lors des Championnats du monde, en août à Paris. Agée de 34 ans, la Guadeloupéenne a fait son coming out il y a quelques jours à San Diego, sur la côte californienne, où elle a repris l'entraînement depuis plusieurs mois, sous la direction de Brooks Johnson, coordinateur des relais de l'équipe américaine et spécialiste du 400 m. Avec son compagnon américain Anthuan Maybank, Pérec court régulièrement sur la piste du centre national olympique de Chula Vista, rejointe occasionnellement par des athlètes de l'équipe de France. Ses relations avec la Fédération française d'athlétisme (FFA) semblent au beau fixe et l'épisode tragi-comique de Sydney ­ «un vrai cauchemar», résume-elle ­ définitivement oublié. Le contact a été rétabli il y a près d'un an et, dès novembre dernier, Bernard Amsalem, le président de la FFA, s'est rendu à Orlando pour mettre au point avec elle les conditions du retour. Celui-ci, sur le plan médiatique, a fait la part belle à son équipementier Reebok, omniprésent sur les photos et dans le reportage de France2.

Peut-elle revenir au plus haut niveau ?

«Si vous me demandez si elle peut revenir, je