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Libération

Marseille magique, Paris pathétique

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publié le 10 février 2003 à 22h10

Dans le monde médical, cela s'appelle une sévère rechute. Et c'est bien d'un mal mystérieux dont souffre le Paris Saint-Germain cette saison. A peine remis sur pieds après un long et pénible alitement, les Parisiens avaient montré des signes de fièvre précurseurs mercredi face à Bastia. Ce n'est pas tant la défaite en Corse (1-0) qui a le plus inquiété que l'extrême nervosité des hommes de Luis Fernandez, qui ont terminé la rencontre à neuf, après les expulsions de Ronaldinho et Cristobal. Samedi soir, au Parc des Princes, pour le compte de la 27e journée de Ligue 1, le PSG a de nouveau fait sous lui face à Montpellier, l'avant-dernier du classement, qui ne s'était encore jamais imposé à l'extérieur cette saison. Nouvelle défaite (3-1), nouvelle expulsion (la 14e de la saison), en l'occurrence celle de Paulo Cesar, et sortie du terrain sous les sifflets pour les représentants de la capitale.

«Vieux démons». Après sa défaite bastiaise, le PSG avait bouclé son vestiaire-infirmerie à double tour et refusé de lâcher le moindre commentaire. Une attitude qui est mal passée de la part d'un club qui appartient pour 91 % à un groupe de communication (Canal +), lui-même pas très bien portant. Alors, samedi soir, les deux hommes forts du club n'ont pas fait valoir la loi du silence. Tout d'abord, l'homme de terrain, Luis Fernandez, entraîneur-manager, a soufflé le chaud et le froid : «On a eu des occasions, mais on n'a pas été efficaces. On ne va pas s'en prendre à l'arbitrage, seulemen