Rome de notre correspondant
Une première division comprenant 40 équipes, les rétrogradations en divisions inférieures suspendues, une dilution des pertes économiques sur plusieurs années... Aux abois, les responsables du Calcio (le championnat italien) lancent les projets les plus fous pour tenter de sortir leurs clubs de l'impasse financière. Avec un trou d'environ 2 milliards d'euros et des rentrées télé à la baisse, l'heure est en effet à la restriction et au branle-bas de combat après l'écroulement de la Fiorentina cet été et la crise de la Lazio de Rome, qui n'a toujours pas versé de salaires à ses joueurs depuis septembre. D'ailleurs, seules quatre équipes de série A sur 18 ont régulièrement payé les joueurs à la fin de chaque mois cette saison. Dans ce contexte, à l'initiative des présidents de Livourne et de Cagliari, la Ligue des clubs professionnels (Lega) a avancé le 30 janvier une révolution du système en forme de parachute financier.
«Contrôler les coûts.» Alors que la Fédération italienne de football (FGIC) proposait de n'intervenir que sur les troisième et deuxième divisions en faisant notamment passer cette dernière de 18 à 36 équipes réparties en deux poules, la Lega a carrément proposé de supprimer la deuxième division. Avec pour contrepartie le passage de la série A de 18 clubs actuellement à 40, voire 42 (les 38 clubs de première division et de deuxième, et deux ou quatre équipes de troisième division). Réparti sur deux poules les équipes s'étant classées