Bousculé par une crise sportive et politique, le FC Barcelone, auteur d'un parcours sans faute en Ligue des champions, veut confirmer son retour en forme face à l'Inter Milan, coleader du groupe A, ce soir, lors de la 3e journée de la deuxième phase. Pour le nouvel entraîneur de l'équipe catalane, Radomir Antic, qui a remplacé le Néerlandais Louis Van Gaal, «la démission de Gaspart (le président du club, ndlr) peut nous apporter de la tranquillité». La victoire contre l'Espanyol (2-0), samedi, en championnat, peut y contribuer. Selon le technicien serbe, qui a hérité d'une position idéale en C1 avec dix victoires en dix matchs et surtout deux victoires en deux rencontres lors de cette deuxième phase, «la crise du club ne peut pas être une excuse pour des professionnels». Les joueurs semblent adhérer à son message et affichent une confiance retrouvée, à l'instar du prodige argentin Javier Saviola, qui a retrouvé le sens du but : «Avec Van Gaal, j'avais d'autres tâches. Mais, maintenant, je peux me préoccuper du but adverse.» Milan est toutefois d'un autre bois que les adversaires récents du Barça. Malgré sa défaite contre le Chievo Verone dimanche, l'Inter occupe la tête du Calcio et a entamé au mieux la deuxième phase de la Ligue des champions (six points sur six). L'entraîneur Hector Cuper, un moment pressenti pour occuper le banc du club barcelonais, garde de bons souvenirs de sa dernière rencontre européenne avec le Barça. En 2000, Cuper, alors coach de Valence, avait éli