Ski de fond
15 km style classique dames (à 9 heures)
correspondant à Stockholm
Une nouvelle quinzaine mondiale du blanc débute aujourd'hui à Val di Fiemme, en Italie, avec les championnats du monde de ski nordique. L'épreuve de la réhabilitation pour la Finlande, qui veut oublier le traumatisme de l'édition précédente. En février 2001, à Lahti, devant leur public tout à la fête, six fondeurs finlandais avaient été pris dans les filets antidopage, convaincus d'avoir utilisé de l'HES, un produit qui augmente le volume du plasma dans le sang. La honte avait saisi le pays, où le ski de fond est le sport roi et l'honnêteté, tout comme le civisme, érigés en valeurs absolues. Les Finlandais avaient été trahis par leurs héros.
Nouvel entraîneur. A Val di Fiemme, l'heure est à la réhabilitation dans le camp finlandais. «Nous aurons un profil bas. Nous essayons d'oublier», avoue-t-on à la Fédération nationale, qui estime avoir perdu trois millions d'euros avec la défection de sponsors. L'objectif fixé pour ces championnats du monde peut sembler modeste : au moins une médaille pour les équipes masculines et féminines. Un redémarrage en douceur après «l'effet Lahti», qui s'est chèrement fait payer aux JO de Salt Lake City : jamais, dans l'histoire olympique du ski, les Finlandais n'ont eu d'aussi mauvais résultats.
Recruté après le scandale, Aito Gulhä, le nouvel entraîneur du fond finlandais, a hésité avant d'accepter le poste. «Et pas seulement pour des raisons familiales, mais aussi à cau