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Libération
Interview

«Le PSG ne peut pas être un poids mort»

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publié le 22 février 2003 à 22h33

Plein d'ambition en début de saison, le PSG, qui se déplace à Guingamp samedi pour la 28e journée de Ligue 1, est aujourd'hui 9e du classement, à neuf points de l'OM. Son président délégué, Laurent Perpère, revient sur les péripéties des derniers mois.

Avez-vous revu vos objectifs initiaux à la baisse ?

Aujourd'hui, notre objectif reste une qualification en Ligue des champions, pour des raisons de prestige et aussi économiques. Il reste dix journées, et cela va être difficile, car nous avons de grosses équipes à jouer [notamment l'OM, Lens, Nantes, Monaco, Lyon et Auxerre, ndlr]. Mais c'est mathématiquement possible, compte tenu de la bizarrerie d'un championnat où tout le monde bat tout le monde. Nous devons aussi gagner des trophées. Après nos éliminations prématurées en Coupe de l'UEFA et en Coupe de la Ligue, la Coupe de France devient donc un enjeu important.

Quelles sont aujourd'hui vos relations avec Luis Fernandez ?

En décembre, quand les mauvais résultats ont posé la question du maintien de Luis Fernandez à la tête du PSG, j'étais d'avis qu'il n'était pas bon de changer d'entraîneur en cours de saison. On ne tire un trait qu'en cas de désenchantement total, si on n'a pas de meilleure solution, ou si la situation des joueurs et de l'environnement y oblige. Si on a créé une polémique entre Luis Fernandez et moi, c'est parce que le président d'une équipe qui ne gagne pas pose obligatoirement des questions à son entraîneur. Il y a également une opposition de style entre nou