Dès mercredi, en même temps qu'il annonçait la composition de l'équipe de France appelée à affronter son homologue écossaise, dimanche, comme à ses plus beaux jours Jo Maso a attaqué en première main : «Les grandes équipes sont celles qui gagnent immédiatement après avoir perdu un match, a-t-il ainsi déclaré, il convient donc maintenant de s'imposer contre les Ecossais, sans surtout commettre l'erreur de les mésestimer.» Et le manager général des Bleus d'insister avec une véhémence inhabituelle : «Nous sommes tombés, hélas, contre les meilleurs, il faut l'admettre. Mais il reste quatre matchs à jouer et le Tournoi n'est pas encore perdu. Ce ne sera pas facile, notamment à Dublin. En attendant, nous allons nous concentrer et nous préparer à battre l'Ecosse. Car nous avons besoin d'assurances.»
Trinqué. On l'aura compris, côté encadrement, la défaite de Twickenham a du mal à passer. Et le sélectionneur Bernard Laporte, déjà réputé pour son aversion pour la langue de bois, a encore durci son discours. En évoquant notamment les cas de l'ouvreur Gérald Merceron et du pilier droit Christian Califano, tous deux relégués sur le banc des remplaçants. «Aujourd'hui, un buteur qui n'est pas dans la fourchette 90-100 % pénalise son équipe, a-t-il souligné pour justifier l'éviction du numéro 10 de l'AS Montferrand. Les buteurs de toutes les équipes qui ont gagné dans le tournoi samedi ont fait 100 %.» Quant à l'infortuné Cali, il a encore plus trinqué que le Montferrandais. «On lui a deman