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Libération

Le XV remplit le contrat

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publié le 24 février 2003 à 22h34

Tournoi des six nations

2e journée : France-Ecosse

38-3 (17-3)

France : 4E, Pelous (8e), Poitrenaud (41e), Traille (60e), Rougerie (80e + 4) ; 3 T (42e, 61e, 80e + 5), 4 P (3e, 19e, 30e, 40e + 4), Gelez.

Ecosse : 1 P, Paterson (6e).

Outre le fait qu'il se déroulait un dimanche, ce qui a toujours pour conséquence de déstabiliser les inconditionnels du Tournoi des (cinq ou) six nations («pour moi le tournoi est synonyme de samedi après-midi, plaisantera d'ailleurs, face à la presse, François Gelez, avec le deuxième match ensuite à la télé»), ce France-Ecosse présentait ceci de particulier qu'il constituait pour les deux adversaires en présence une ultime occasion de rachat après leurs faux pas respectifs, le week-end dernier à Londres et à Edimbourg.

D'un côté donc, la France, frustrée d'avoir laissé échapper d'un rien (10 points de coups de pied manqués) une victoire contre l'ennemi héréditaire, l'Angleterre, ne pouvait pas se permettre un nouvel échec qui aurait remis en cause son programme de préparation pour la Coupe du monde.

De l'autre, l'Ecosse, humiliée à domicile (6-36) par ses cousins irlandais, qui ne s'étaient pourtant plus imposés sur le stade de Murrayfield depuis 1985, avait besoin de retrouver sa fierté.

Concurrence. La confrontation s'annonçait donc explosive entre deux équipes qui s'estiment, pour partager un même amour du jeu ouvert, mais qui seront aussi en concurrence, en octobre prochain en Australie, pour une première place de poule de qualification synonyme d'é