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Libération
Interview

«Maintenant, il faut se projeter sur Dublin»

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publié le 24 février 2003 à 22h34

Préféré à Gérald Merceron, malheureux au pied contre les Anglais, l'ouvreur d'Agen François Gelez a réussi son meilleur match sous le maillot de l'équipe de France.

Quel était votre état d'esprit au moment de tenter votre premier but ?

Je me savais attendu. Et peut-être me suis-je un peu plus appliqué que d'habitude, parce que j'étais conscient de l'importance de ce premier coup de pied. Ensuite, c'est devenu de plus en plus facile. A cause du score qui enflait, les transformations n'étaient plus décisives. Même s'il est toujours bon d'enquiller pour la confiance.

Que retiendrez-vous de ce match ?

Les 35 points d'écart. Il y a deux ans, nous avions gagné ici 16 à 6. Il ne faut jamais se montrer trop satisfait, mais il ne faut pas non plus galvauder notre performance d'aujourd'hui. Nous avons marqué quatre essais, ce n'est pas évident. ça nous conforte dans le travail que nous continuons à accomplir, parce que, dès que nous sommes placés comme nous le voulons et que les ballons sortent dans le bon temps, les défenses adverses sont naturellement dépassées.

Qu'avez-vous pensé de l'Ecosse par rapport aux équipes de l'hémisphère Sud que vous avez jouées jusque-là ?

On ne peut pas comparer l'Ecosse avec l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande ou l'Australie, sans même parler de la différence de contextes. Nous avons été beaucoup plus dominateurs, le score a été vite fait, donc forcément j'ai joué avec moins de pression. La troisième ligne adverse m'a laissé pas mal de liberté de manoeuvre