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Libération

Villeurbanne profil bas sous les paniers catalans

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publié le 27 février 2003 à 22h42

Tout le monde les avait enterrés, mais ils sont là : les Villeurbannais de l'Adecco-Asvel disputeront, à partir de ce soir face à Barcelone et jusqu'au 17 avril, la deuxième et avant-dernière phase de l'Euroligue de basket. Le retentissant exploit réussi le 13 février sur le parquet du Real Madrid (victoire 85-77) leur a donné le droit de survivre dans une compétition de clubs au moins aussi élitiste que la Ligue des champions en football, devenue un terrain de chasse à l'usage presque exclusif des gros budgets.

Après avoir été contraints de sortir la règle à calcul lors de la première phase, les Villeurbannais sont désormais confrontés à une équation simple : si l'équipe entraînée par Philippe Hervé termine en tête de la poule de quatre qu'elle constitue avec les Espagnols de Barcelone, les Slovènes de Ljubljana et les Grecs de l'Olympiakos, elle participera à ce Final four (finale à quatre) auquel aucun club français n'a accédé depuis 1997.

Peut-elle le faire ? Il y a deux semaines, Hervé parlait de «rêve inaccessible». Il a précisé sa pensée concernant l'affrontement de ce soir, contre Barcelone, dans sa salle du Palau Blaugrana : «C'est mission quasi impossible.» L'Asvel, c'est 6,8 millions d'euros de budget annuel. Soit cinq fois ce que touche, à lui seul et en net, la superstar serbe du club catalan (et meilleur joueur évoluant en Europe depuis trois ans) Dejan Bodiroga.

Philippe Hervé a pris acte de cette réalité économique en début de saison. Il a essayé de brouiller le