Copenhague envoyé spécial
«L'Union cycliste internationale accueille à bras ouverts le code mondial antidopage.» Mais par contumace. Hein Verbruggen, président de la Fédération internationale de cyclisme, n'était pas hier à Copenhague pour l'ouverture de la conférence mondiale sur le dopage qui doit déboucher sur l'adoption par le mouvement sportif et les gouvernements d'un code harmonisant la liste des produits interdits et les sanctions pour les contrevenants (Libération d'hier).
Sepp Blatter était, lui aussi, absent. Mais le président de la Fédération internationale de foot pourrait venir. Celui de l'UCI a clairement fait savoir que non. Tous deux s'opposent à l'automaticité des sanctions prévues dans le code (suspension de 2 ans pour un premier contrôle positif, à vie pour un second). «Ce barème est inacceptable et l'Ama va tout droit dans une impasse, répétait Verbruggen hier, qui a démissionné l'an dernier du conseil de fondation de l'AMA. Dans la lutte contre le dopage, Pound a choisi la symbolique de la répression et il se comporte comme un shérif.»
Bras de fer. Contre-attaque vindicative de Jacques Rogge, président du CIO, dans son discours d'ouverture de la conférence : «Trente ans durant, le Tour de France nous a enseigné que des efforts parallèles mais non coordonnés entre les gouvernements et le mouvement sportif n'ont pas été couronnés de succès.» Et Rogge de tonner : «Il n'y aura plus de place aux Jeux olympiques pour les fédérations internationales ou les comité