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Libération

Consensus mou sur un code aux sanctions floues

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publié le 5 mars 2003 à 21h48

Copenhague envoyé spécial

Que sortira-t-il de la conférence mondiale sur le dopage qui se termine aujourd'hui à Copenhague ? Le conseil de fondation de l'Agence mondiale antidopage (AMA) va adopter le Code mondial antidopage. Certains gouvernements vont signer, d'autres approuver une Déclaration de Copenhague reconnaissant le code comme base de la lutte contre le dopage, et les pays dont les représentants n'avaient pas mandat pour signer devront le faire avant le début des Jeux d'Athènes, en août. Enfin tous les délégués, approuveront une résolution par laquelle les fédérations internationales s'engageront à accepter le code ; leur signature formelle devant intervenir également avant les Jeux d'Athènes. Et ensuite ?

Prospectus. Certains parlent de période transitoire, au moins jusqu'à 2006, date à laquelle tous les pays qui ne se seront pas dotés d'un moyen juridique de faire appliquer le code seront considérés comme le refusant et s'exposeront aux sanctions évoquées lundi par Jacques Rogge, président du CIO : interdiction pour leurs athlètes de participer aux Jeux et impossibilité de se voir con fier l'attribution des mêmes Jeux. Certains assurent qu'il y aura un avant-Copenhague et un après-Copenhague. D'au tres auront approuvé un texte auquel ils ne semblent guère accorder plus d'importance et de pouvoir coercitif qu'à un prospectus publicitaire trouvé dans une boîte à lettres, sur un point pourtant fondamental du code, la suspension «auto matique», en l'absence de circonst