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Libération

Les Bleus pris en fautes

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publié le 10 mars 2003 à 21h55

Irlande-France : 15-12 (12-3)

Irlande : 1 drop, Murphy (2e) ;

4 pénalités, Humphreys (10e, 31e, 40e+4, 71e)

France : 4 pénalités, Gelez (14e, 44e, 52e, 73e)

Clément Poitrenaud, qui ne pénètre jamais sur le terrain tant que tous les autres joueurs ne l'y ont pas précédé, en sait quelque chose : il n'en coûte rien de se montrer attentif aux (bons ou mauvais) présages rugbystiques. Fabien Pelous, par exemple, affrontait samedi les Irlandais pour la huitième fois depuis ses débuts internationaux. Or il n'avait perdu contre eux qu'en 2000 et 2001. Les deux seules années où il était chargé du capitanat. Aussi ne manquera-t-on pas de penser qu'il aurait été peut-être bien inspiré de refuser (comme Raphaël Ibanez l'a fait) sa promotion intérimaire en l'absence de Fabien Galthié, blessé. Il y a songé, mais pour des raisons plus terre à terre : «J'ai hésité, c'est vrai, de peur que le rôle n'influe sur ma performance individuelle. Car à trop vouloir bien faire, on finit par se disperser. Mais j'ai finalement cédé au sentiment de fierté qu'a provoqué en moi le choix des entraîneurs.»

Pluie et vent. On ne saura donc jamais si les Bleus l'auraient emporté avec un Pelous resté dans le rang. Quoi qu'il en soit, le deuxième ligne du Stade toulousain n'a rien à se reprocher. Il s'est en effet révélé comme l'avant le plus performant du pack français, au point de susciter l'un des rares commentaires élogieux de Bernard Laporte, par ailleurs remonté contre plusieurs joueurs (il a préféré taire les n