Après des championnats du monde plus que décevants, et dont ils sont revenus bredouilles, les skieuses et skieurs français ont pour objectif de terminer la saison sur une note plus élevée à l'occasion des épreuves de clôture de la Coupe du monde qui se déroulent en Norvège. Comme de coutume, ce sont les courses de vitesse qui ont ouvert un programme très chargé avec les deux descentes, messieurs et dames, disputées hier, avant les super-G aujourd'hui, puis les slalom et géant, samedi et dimanche. Un véritable petit championnat du monde en concentré.

«Gros moral». Sur la piste olympique de Kvitfjell, près de Lillehammer, Antoine Dénériaz a remporté la descente devant deux des favoris, l'Autrichien Stephan Eberharter et l'Américain Daron Rahlves. Il a ainsi mis un point final magistral à une saison qui l'aura vu fréquenter le haut du classement en quelques occasions, mais aussi enregistrer des résultats peu en rapport avec son potentiel. Le grand Savoyard qui s'était mis en évidence au début de la saison, à Val-d'Isère notamment, avant de remporter la classique de Val Gardena, était passé, comme beaucoup de ses camarades, au travers des mondiaux de Saint-Moritz, avant de se classer 35e de la descente de Garmisch-Partenkirchen il y a dix jours. Il ne lui restait plus que la descente d'hier matin pour passer un été au chaud. «Je ne pouvais pas rêver mieux. Je ne voulais pas finir la saison sur le souvenir de Garmisch. Maintenant, je peux partir avec un gros moral pour l'année pro