En Coupe de France, l'essentiel, pour les «Petits Poucets», ne serait-il plus que de participer ? Angoulême, club de national (troisième division hiérarchique), a répondu à la question hier soir, face à Auxerre neuvième de Ligue 1, lors du dernier des quarts de finale programmés ce week-end. Face à des Bourguignons très maladroits et un peu paresseux ­ deux défauts majeurs en Coupe de France ­, les Angoumoisins ont voulu essentiellement gagner. Et ils y ont longtemps cru. Jusqu'à l'épreuve des tirs au but (0-0 à la fin de la prolongation). Au tour précédent, l'exercice avait bien réussi à Angoulême, qui avait sorti Guingamp trois tirs au but à deux. Mais là, c'est Auxerre qui remporte l'épreuve décisive, 4-2. Les vaincus ont tellement voulu la qualification qu'une sortie tête haute suffisait à peine à consoler les joueurs.

Coup de chapeau. Participer n'a pas suffi non plus aux Alsaciens de Schiltigheim, club de CFA2 (cinquième division), éliminés par Rennes samedi (2-1). «C'est la déception qui prime. Les gars ont encore prouvé qu'ils étaient capables de rivaliser avec une équipe de l'élite sur un match», résumait l'entraîneur José Guerra. Samedi à Strasbourg, les Bretons ont tremblé à l'idée de rejoindre Troyes (L1), Beauvais (L2) et Toulouse (L2), au tableau de chasse des amateurs. Ce n'est qu'à la 88e minute que Frédéric Piquionne a soulagé son équipe. A laquelle le coach Vahid Halilhodzic a «pas mal de choses à reprocher». Par contre, il ne tarissait pas d'éloges sur ses