Manager du XV de France, Jo Maso revient sur la métamorphose de son équipe, entre Dublin et Rome, avant de recevoir les Gallois, samedi à Saint-Denis, en conclusion d'un Tournoi des six nations en demi-teinte.
Après Irlande-France, vous avez eu des mots très durs envers certains joueurs...
Pas durs, logiques. Quand une entreprise est en difficulté, on fait appel aux cadres afin qu'ils aident celle-ci à retrouver la ligne. Là c'est pareil. Nous avons accordé notre confiance à des joueurs qui nous paraissent dignes de tenir un rôle de leader, à eux de se montrer représentatifs de cette confiance.
Après Italie-France, n'avez-vous pas été, par contre, trop indulgents ?
Sur quel plan ? Ibanez a été bon, Crenca a retrouvé de l'allant, Pelous est toujours au sommet, Magne s'est montré altruiste... Il faut savoir dire bravo et aussi non, pas d'accord. Ne pas cacher la vérité en laissant se gangrener les choses.
Entre les deux matchs, vous avez retrouvé votre attaque...
Parce qu'à Rome la conquête a été bonne. A Dublin, nous étions toujours dans notre camp. Nous n'avons jamais pu attaquer la ligne davantage, les transformations du jeu après conquête étaient lentes, nous étions constamment sous la pression. Alors que contre l'Italie, notre conquête étant excellente, nous avons donc pu avancer en permanence. Dans ces conditions, on joue avec plus de liant et de facilité dans les transmissions de balles. D'ailleurs en seconde mi-temps, nous avons subi et commis de nouveau des fautes dans le t