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Libération

Un dernier pour l'honneur

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publié le 29 mars 2003 à 22h25

France-Pays de Galles

Samedi, 14 h, au Stade de France

Fabien Pelous, promu capitaine du XV de France en l'absence de Fabien Galthié, le rappelait récemment : «Sans l'arbitrage vidéo, l'an dernier nous perdions à Cardiff.» Ce jour-là, dans un Millenium Stadium incandescent, il s'en fallut d'un rien en effet (la main de Betsen) que Scott Quinnell, impeccablement servi par un lancer en touche de... Sébastien Bruno, ne marque l'essai privant les Bleus, vainqueurs de justesse (37-33), d'un futur Grand Chelem assuré dès le match suivant au Stade de France contre l'Angleterre.

Si l'on se rappelle en outre que les Diables rouges, eux, n'ont jamais été défaits sur la pelouse de ce même Stade de France (vainqueurs 34-33 en 1999 et 43-35 en 2001), on est en droit de penser que l'affaire ne s'annonce pas aussi aisée qu'il y paraît. Ainsi ne faudrait-il pas que les Français, opposés à la plus faible équipe du Tournoi 2003 (du moins sur le papier), et assurés de la troisième place quelque soit le résultat, fassent montre d'un trop-plein d'optimisme et sacrifient à une coupable facilité. «Nous allons aborder ce match contre les Gallois avec le même sérieux et la même détermination que face aux Italiens, martèle Bernard Laporte, l'entraîneur. Histoire d'apprendre à rester concentrés, même si le Tournoi pour nous est d'ores et déjà joué.»

Objectif majeur du coach français : retrouver l'état de grâce des quarante premières minutes romaines, décrites par tout le staff technique comme «la meilleur