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Libération

Angleterrific

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publié le 31 mars 2003 à 22h26

Irlande-Angleterre : 6-42 (6-13)

Irlande : 1 B, Humphreys (26e) ; 1 D, Humphreys (5e).

Angleterre : 5 E, Dallaglio (9e), Tindall (60e), Greenwood (65e, 80e), Luger (80e + 4) ; 4 T, Wilkinson (9e, 60e, 80e, 80e + 4) ; 1 T, Grayson (65e) ; 1 P, Wilkinson (71e) ; 2 D, Wilkinson (29e, 40e).

Cette fois, c'est officiel, l'Angleterre est championne d'Europe de rugby. Et Bernard Laporte doit nourrir quelques regrets, lui qui, depuis deux rencontres (Italie et Galles), n'ignorait pas que, quoi qu'il arrive, son équipe (championne sortante) n'avait plus rien à espérer. Situation quasiment intolérable pour un compétiteur de son acabit, qui n'en finit plus de ressasser ces 9 points de pénalité, prétendument injustifiés, qui l'ont privé d'une victoire à Twickenham en début de Tournoi. «C'était un match de haut niveau à propos duquel nous avons répondu présents, a-t-il coutume de dire, puisque nous avons marqué trois essais, alors que notre adversaire n'a rien démontré. Sinon qu'il possédait en ses rangs l'un des meilleurs demis d'ouverture du monde en la personne de Jonny Wilkinson.»

Intenable. Mais l'entraîneur français est trop fin analyste pour ignorer que, plus qu'à Twickenham, c'est à Dublin que le XV de France a perdu son titre, en passant complètement à côté de son sujet. «En Irlande, nous avons été catastrophiques», continue-t-il de répéter trois semaines après une défaite qu'il n'a toujours pas digérée.

La façon dont les Irlandais, donnés pourtant favoris en leur fief de Lansdowne Ro