France-Galles : 33-5 (10-5)
France. 3 E : Castaignède (28e), Clerc (52e), Michalak (67e) ; 3 T, 4 B (36e, 46e, 63e, 72e), Yachvili.
Galles. 1 E : Thomas (4e).
Et, à la mi-temps, les Bleus regagnèrent les vestiaires du Stade de France, la tête basse, sous les sifflets des 78 961 spectateurs. Situation que la plupart d'entre eux, les jeunes notamment, n'avaient encore jamais connue. «C'est une réaction que je comprends, commentera Raphaël Ibanez, rompu aux subtilités perverses de la bronca. Le public réagit par rapport à ce qu'on lui donne sur le terrain.» Or, jusque-là, le Quinze de France ne s'était guère montré généreux envers une assistance alléchée par les propos martelés par les entraîneurs et les joueurs sur le thème du «contre l'Italie, nous avons réalisé une première mi-temps idéale, contre Galles, nous allons faire mieux.»
Arbitrage vidéo. S'ils n'avaient pas été servis par cette chance qui fuit décidément les Gallois, déjà battus à la dernière seconde par l'Irlande, les Français auraient même pu être menés 17 à 0 au bout d'un quart d'heure de jeu, sans que quiconque crie au scandale. L'arbitrage vidéo privant notamment les Diables rouges d'un (second) essai que l'arbitre de champ aurait probablement accordé, tandis que le buteur Stephen Jones manquait inexplicablement des buts à sa portée. «Nous avons payé au prix fort le fait d'avoir laissé trop de points en route, reconnaîtra Steve Hansen, coach néo-zélandais des joueurs de la principauté. Mais la meilleure équipe a g