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Libération

France et Suisse se neutralisent

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publié le 5 avril 2003 à 22h39

Pour le quart de finale de Coupe Davis contre la Suisse, qui a débuté vendredi à Toulouse, l'appréhension de l'équipe de France avait une unique apparence : celle de Roger Federer, 21 ans, chef de file du tennis helvète, troisième mondial au classement ATP. Joueur plein d'assurance et sans complexe depuis qu'il y a deux ans, à Wimbledon, il mit fin à la série de 31 victoires consécutives de l'Américain Pete Sampras. Cette année, il a déjà ajouté les tournois de Marseille et Dubaï à son palmarès. Lors du récent Masters de Miami, il s'est incliné en quart de finale, face à l'Espagnol Albert Costa, plus tardivement que les piliers de l'équipe de France, Nicolas Escudé et Sébastien Grosjean, éliminés respectivement en huitième de finale et au premier tour du tournoi de Floride.

Panoplie. C'est donc sur Federer que reposent tous les espoirs de qualification des Suisses pour les demi-finales en septembre, contre le vainqueur d'Australie-Suède (2-0 vendredi). Le costaud (1,85 m pour 80 kg) suisse, armé de sa panoplie de coups, l'une des plus complètes du circuit, disputait le second simple de cette première journée. La question était de savoir ce qu'il allait en être face à Escudé, qui restait sur trois victoires d'affilée contre le Suisse depuis 2001. Toutes concédées sur courts couverts, comme à Toulouse.

Ce ne fut pas de bon augure et l'histoire ne se répète pas infiniment. Malgré la pression supplémentaire de voir son équipe menée 1-0, après la victoire de Sébastien Grosjean sur