Vainqueur du Saladier d'argent en 2001, finaliste en 2002 (battue par la Russie), la France quitte la Coupe Davis 2003 en quart de finale. L'équipe de Guy Forget a été éliminée par la Suisse (3-2).

Dans cette compétition si particulière, plus qu'une nation, c'est une fois encore un joueur qui a fait la décision : Roger Federer, 21 ans, troisième joueur mondial au service redoutable et qui adore que l'on prononce son prénom «Rodgaire». A lui tout seul, il a ramené Nicolas Escudé, Fabrice Santoro et Sébastien Grosjean à la raison, remportant ses trois duels du week-end.

Leçon de tennis. Hier, face à Fabrice Santoro, son succès ressemblait à une leçon de tennis infligée à un modeste débutant. Un bref mais douloureux calvaire pour Santoro, sèchement battu en 1 h 28 : 6-1, 6-0, 6-2. Le Marseillais, qui disputait très certainement le dernier match de sa carrière de Coupe Davis, n'a pas été plus en mesure de trouver la parade que Nicolas Escudé vendredi, éreinté pour sa part 6-4, 7-5, 6-2.

Les choses avaient pourtant bien commencé pour les tricolores, avec la victoire de Sébastien Grosjean sur l'imprévisible George Bastl (6-3, 6-4, 3-6, 6-3). Ensuite, la machine France s'est peu à peu déréglée, plus précisément après l'impressionnante manière dont Federer corrigea Escudé. Pour le double de samedi, Guy Forget a remplacé Mickaël Llodra par Nicolas Escudé aux côtés de Fabrice Santoro.

Un coup de poker de plus de la part du capitaine de l'équipe de France, qui ne sera pas cette fois un cou