Menu
Libération

OM: un faux pas, une mauvaise passe

Article réservé aux abonnés
publié le 7 avril 2003 à 22h39

L'Olympique de Marseille a eu un souci samedi soir au Stade-Vélodrome face à Guingamp, en s'effondrant (2-0) lors de la 32e journée de Ligue 1. Face à des Bretons définitivement assurés de se maintenir en L1 la saison prochaine, les Phocéens ont montré des signes inquiétants de fébrilité, augurant mal de leur fin du championnat.

Certes, avec l'équipe qui est la sienne cette saison, jouer le premier rôle jusqu'au bout en L1, même en fonction du niveau global actuel du championnat français, aurait tenu du miracle, et la réplique donnée par les joueurs d'Alain Perrin tenait plus du trou de mémoire que d'autre chose. «On s'est fait piéger d'entrée, et malgré de bonnes tentatives, des bonnes intentions, on n'a pas su trouver l'ouverture», constatait le coach marseillais très sobrement. Trop sobrement. Passes ratées, lancements approximatifs dans l'axe, frappes lointaines sans conviction, l'OM n'a montré que de l'à-peu-près.

Intrigues. A six journées de la fin du championnat, cette leçon de foot infligée aux Marseillais fait le bonheur de Lyon qui, à la faveur de son succès arraché en toute fin de partie face au Havre (2-1), se retrouve en pole position avec deux points d'avance sur l'OM et sur Monaco, mis en échec à domicile hier soir par Nice au stade Louis-II.

Le revers de l'OM intervient alors que le club phocéen se fait rattraper par ses récurrentes intrigues de tiroir-caisse. A la veille de recevoir Guingamp, le club et ses supporteurs apprenaient que l'ancien directeur financi