Sao Paulo envoyé spécial

Avec Rubens Barrichello (Ferrari), Antonio Pizzonia (Jaguar) et Cristiano da Matta (Toyota), le Brésil est bien représenté en Formule 1. Et on ne compte plus les jeunes pilotes qui espèrent frapper à la porte de la compétition d'ici quelques saisons. Pour les soutenir, Petrobras, la plus importante société pétrolière du pays, a lancé une opération baptisée Selectiv Petrobras qui consiste à dénicher les champions en herbe dès leur apparition en karting. Les pilotes sélectionnés, âgés d'au moins 16 ans, sont aidés financièrement pour qu'ils accèdent aux catégories supérieures où s'effectue la véritable sélection par le talent. Les meilleurs sont ensuite dirigés vers l'automobile et la monoplace ; un secteur où, au début de l'année 2002, Petrobras et Renault-Brésil se sont unis, et où l'ancien pilote de Grand Prix Pedro Diniz supervise désormais le championnat de Formule Renault.

Marketing. Petrobras ne finance qu'une partie du championnat des pilotes sélectionnés. L'année dernière, la prime allouée était de 60 000 reals (un peu moins de 15 000 euros), ce qui est loin de suffire à financer une saison complète en monoplace. En son temps, Elf avait appliqué la même méthode pour encourager les jeunes champions à prendre conscience que l'argent est un facteur déterminant dans le sport automobile et que la recherche des sponsors fait partie du métier. Certains, pourtant très talentueux au volant, échouent dans ce domaine. Désormais, un pilote doit savoir se ve