Sao Paulo envoyé spécial
Les pilotes ont beaucoup souffert pour maintenir leurs monoplaces sur la piste au cours du Grand Prix du Brésil, qui a vu la victoire de Kimi Raikkonen devant l'inattendu Giancarlo Fisichella et l'Espagnol Fernando Alonso. Même Michael Schumacher, malgré sa spectaculairemontée lors de la course: pour une fois, le quintuple champion du monde, troisième et pressant derrière les McLaren, se fait piéger par une coulée d'eau au même endroit que Montoya et Pizzonia, ce qui provoque l'intervention de la voiture de sécurité pour la troisième fois. La quatrième est pour dégager la Ferrari de Schumacher, et la cinquième pour la monoplace de Button, surpris, comme beaucoup d'autres, par l'aquaplaning. Restent les deux McLaren de David Coulthard et de Kimi Raikkonen pour prétendre à la victoire.
Mais, c'est à n'en pas douter les représentants de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui ont connu le week-end le plus chargé. Tout comme les patrons des différentes équipes, ils ont passé leur dimanche un oeil sur la piste, un autre dans l'épais règlement sportif et technique de la F1, en essayant de surveiller ce que le ciel leur réservait.
A cause de «conditions climatiques exceptionnelles», la FIA n'a pas eu d'autres solutions que d'autoriser les mécaniciens à modifier certains réglages sur les machines pour les adapter à la piste détrempée, mettant ainsi à mal le nouveau règlement étrenné en début de saison en Australie. Celui-ci précise qu'il est inte