Si l'on se fie à la photographie des quarts de finale aller de la Ligue des champions qui se sont achevés hier soir, on ne voit pas qui est en mesure cette saison d'empêcher le Real Madrid de remporter un deuxième succès dans le plus prestigieux trophée continental. Mardi soir, dans leur jardin de Santiago Bernabeu, les Espagnols ont battu 3-1 Manchester United, leur grand rival continental, prenant un réel ascendant psychologique. Et une jolie option sur la qualification pour les demi-finales. Encore le Real fut-il privé d'un penalty légitime (Ronaldo balancé par Brown) et d'un coup franc flagrant à la limite de la surface anglaise (prise du ballon à la main par Fabien Barthez hors de sa zone).

Real impérial. Les tenants du titre ont donné la leçon à des Anglais, certes accrocheurs et qui n'ont jamais renoncé, mais dépassés par la virtuosité de leurs hôtes, surtout en première mi-temps. Raul, auteur de deux buts (après que Figo eut ouvert le score), ses 41e et 42e en Ligue des champions, s'est particulièrement mis en évidence. Le prodige 100 % madrilène, enfant chéri du public, est bien parti pour décrocher le ballon d'or européen qui lui a échappé ces dernières années, décroché tour à tour par ses prestigieux coéquipiers : Zidane, Figo et Ronaldo.

Le but de Van Nistelrooy permet à MU de conserver quelque espoir pour le match retour (23 avril). Un but qui, pour Zidane, auteur de deux passes décisives, est «le seul petit regret, sinon je crois que la qualification aurait été d