Les «demoiselles» de Valenciennes ne seront pas championnes d'Europe deux années consécutives. Hier soir à Bourges (Cher), en finale de l'Euroligue, les Nordistes n'ont pas pesé lourd face aux Russes d'Ekaterinbourg, qui l'ont emporté 82-80. Un score étriqué, qui ne reflète pas, loin s'en faut, la physionomie de l'ensemble du match. Ekaterinbourg a pris le contrôle du match dès la première seconde, menant de 5 points à la fin du premier quart temps (26-21), de 11 à la fin du deuxième (49-38), écart porté brièvement à 18 points.
En seconde période, le coach nordiste Laurent Buffard a beau aligner son cinq majeur, il ne peut endiguer l'adresse russe. A la fin du troisième quart temps, Ekaterinbourg a porté son avance à 17 points (67-50). Les dix dernières minutes seront une lueur d'espoir pour la meilleure équipe française, enfin accrocheuse et tout près de réaliser le hold-up de la saison. Ce réveil trop tardif a de quoi nourrir bien des regrets.
Dimanche maudit. Auparavant, la finale pour la troisième place opposait les locales de Bourges, triple vainqueur du trophée (1997, 1998 et 2001) aux Tchèques de Brno. Secoué par le carton infligé par Valenciennes en demi-finale vendredi (89-57), Bourges a coulé, encaissant une défaite plus cuisante encore : 93-54. Après cette seconde correction, le président de Bourges, Pierre Fosset, a annoncé qu'il se séparait immédiatement de son entraîneur Olivier Hirsch, mis en congé jusqu'à la fin de son contrat le 31 mai. Le basket féminin europ