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Libération

Boutter très détaché

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publié le 19 avril 2003 à 22h55

L'étonnant parcours de Julien Boutter au tournoi de Monte-Carlo s'est achevé vendredi en quart de finale face à l'Espagnol Carlos Moya qui s'est imposé en deux sets 7-6 (7-4), 6-2. En demi-finale, Moya rencontrera l'Argentin Guillermo Coria qui a sorti son compatriote Juan Ignacio Chela 6-1, 6-1. L'autre demi-finale opposera l'Espagnol Juan Carlos Ferrero tête de série n° 1 qui a expédié vendredi son compatriote Alberto Martin 6-0, 6-2, à l'Américain Vince Spadea, quasiment tout aussi expéditif face à l'Italien Filippo Volandri 6-1, 6-3. La logique voudrait que les deux Espagnols se retrouvent dimanche en finale pour un remake de celle de l'an dernier.

Brouillon. Des quatre quarts de finale de ce premier grand tournoi de la saison sur terre battue, celui opposant Moya à Boutter fut donc le plus disputé. Ce qui n'était pas écrit d'avance entre un Espagnol tête de série n° 2, actuel 7e au championnat ATP, vainqueur à Monte-Carlo en 1998 (et de Roland-Garros la même année), finaliste l'an dernier, gros bras du circuit et un Français invité-surprise à ce stade, 60e au classement, usé physiquement par une série de huit matchs victorieux consécutivement avant d'affronter Moya. C'était même impensable après les premiers jeux. Breaké d'entrée (4 fautes directes pour commencer), lent, imprécis, brouillon, Boutter se retrouvait rapidement mené 4-1. Pas la meilleure entame possible face à Moya, spécialiste de la surface (il y a obtenu 10 de ses 12 victoires en tournoi) et pas vraiment l