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Libération

La stratégie Ferrari en révision

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publié le 19 avril 2003 à 22h55

Imola, envoyé spécial.

Le circuit d'Imola ne va pas faire le plein de tifosi ce week-end, à l'occasion du Grand Prix de Saint-Marin. Pas vraiment à cause du début de saison en demi-teinte de la Scuderia Ferrari, mais à cause des sacro-saintes fêtes de Pâques. Ainsi, en début de semaine, près de 35 % des places des tribunes restaient à vendre, tandis que 70 % des enceintes générales n'avaient pas trouvé acheteur. L'année dernière déjà, et alors que Ferrari dominait totalement son sujet, le week-end pascal et pluvieux d'Imola avait été un fiasco pour les organisateurs. Cette année encore, même un exploit de Michael Schumacher et de Rubens Barrichello lors des qualifications de ce premier Grand Prix européen de la saison ne devrait pas changer grand-chose.

Confiance. Pourtant, les chances de voir triompher une Ferrari dimanche après-midi sur le circuit romagnol sont réelles. Car la Scuderia, dominatrice depuis 1999, n'est pas tombée aussi bas que ses résultats pourraient le laisser croire lors des trois premières courses du championnat. Il n'est d'ailleurs pas question de parler de crise à proximité des stands Ferrari sous peine d'agacer les membres de l'écurie, à commencer par Jean Todt, le directeur sportif, pour qui la F 2002 qui a débuté la saison reste la meilleure du peloton. A Imola, cette voiture est même dotée de nombreuses améliorations (aérodynamique et électronique). Elle garde d'ailleurs toute la confiance de l'équipe italienne qui l'utilise encore pour ce quatrième