Menu
Libération

Les parquets américains en folie

Article réservé aux abonnés
Début samedi des play-offs, sans Michael Jordan, le «retraité».
publié le 19 avril 2003 à 22h55

Alors que la star des stars, le quadra Michael Jordan, vient tout juste de mettre fin à quinze années de basket disputées au plus haut niveau du championnat nord-américain, les play-offs débutent samedi sans les Chicago Bulls, l'équipe avec laquelle le joueur le plus prestigieux de l'histoire a remporté ses six titres de champion. Cette année, la NBA a légèrement changé sa formule finale. Après une saison régulière disputée sur le mode d'un championnat, cette dernière phase se déroulera selon un système d'élimination directe : les huit meilleures équipes de la conférence Ouest sur un demi-tableau d'un côté, les huit meilleures de la conférence Est de l'autre. Chaque tour se disputant au meilleur des sept matchs.

La conférence Ouest, qui accapare la victoire depuis quatre ans, est toujours la plus relevée : les favoris pour le titre (Sacramento Kings, Lakers de Los Angeles, Dallas Mavericks et Spurs de San Antonio) en sont tous issus. Le San Antonio de Tony Parker, qui a bouclé la première phase en tête, devra prendre garde à son premier tour face à Phoenix : cette franchise est la seule à avoir dégagé un ratio victoires-défaites positif (3 victoires pour 1 défaite) face aux Spurs lors de la saison régulière. Les Lakers de Los Angeles, vainqueurs en 2000, 2001 et 2002, ont été enterrés à plusieurs reprises cette saison. Avant, comme par hasard, d'élever leur niveau à l'approche des play-offs. La finale se déroulera au plus tard le 19 juin, également au meilleur des sept matchs